dimanche 29 avril 2012

HOMMAGE A CHEIKH ANTA DIOP


LUMUMBA, LA MORT DU PROPHETE


V. Mankou, artisan de la tablette congolaise


Lancée officiellement vendredi dernier 27 janvier 2012, cette tablette tactile sous Android est l’œuvre de Vérone Mankou, jeune entrepreneur-ingénieur congolais.
Fils d’une institutrice et d’un ingénieur, Vérone Mankou ne déboule pas en opportuniste. Conseiller du Ministre congolais aux Postes et Télécommunication en qualité de spécialiste en nouvelles technologies de communication, il pétrie l’idée de sa tablette depuis 2007. La Way-C n’a pas forcément des initiales faciles à porter, mais le dialecte kituba (majoritaire au Congo-Brazzaville) lui apporte la signification de Lumière des Étoiles. Pour beaucoup, le projet de VMK pourrait ouvrir de larges portes au réseau au sein du Congo-Brazzaville mais aussi partout en Afrique de l’Ouest, où le web n’a pu se développer comme en Europe (cuivre, câble, fibre). Quasi seule perspective aujourd’hui : les airs, le Wi-Fi et la 3G.

Et si le premier modèle de VMK est seulement Wi-Fi, son lancement est associé à un opérateur africain pour utiliser de nombreux hotspots 3G/Wi-Fi à travers le territoire.
Pour rappelle, la Way-C est commercialisée depuis peu au tarif de 150 000 francs CFA (228 euros). C’est une tablette de 7 pouces à écran tactile capacitif avec Android 2.3 Gingerbread, processeur Cortex A8 1,2 GHz, 512 Mo et 4 Go de stockage (+32 Go via une carte microSD). En sus de l’Android Market, la Way-C intègre le VMK Market qui met en avant de nombreuses applications conçues par des développeurs africains. Nous avons pu échanger quelque peu avec Vérone Mankou, créateur de VMK et concepteur dans les grandes lignes de la Way-C. Ouvert mais surtout en phase avec un marché mondialisé, il conçoit à Brazzaville, fabrique à Shenzhen et s’apprête même à vendre au Vénézuela.
Depuis le 27 janvier, vous vous êtes officiellement lancés dans l’arène de la mobilité, tout d’abord sur un marché intérieur. Pouvez-vous nous conter la genèse de VMK et de votre premier projet, la tablette Way-C
En 2006, je travaillais chez un fournisseur d’accès internet à Brazzaville. On avait coutume de se réunir deux fois par semaine, la partie technique de l’entreprise et la partie commerciale, pour voir comment résoudre les difficultés que nous rencontrons dans la démocratisation du web.
Les commerciaux se plaignaient de la difficulté qu’ils avaient à vendre Internet, parce que les produits étaient chers et inadaptés. C’est là que m’est venue l’idée : et si on donnait l’accès à l’Internet à tout le monde à bas prix ?

Au départ, j’ai pensé passer par l’ordinateur de bureau, mais je me suis rendu compte que le problème énergétique que connait l’Afrique en général et le Congo en particulier n’arrangeait pas les choses. Ensuite j’ai pensé à l’ordinateur portable, qu’on pouvait utiliser sans le courant électrique, mais je me suis rendu compte que cela était logistiquement et techniquement un casse-tête.
Alors, en 2007, quand Steve Jobs a présenté son iPhone, je me suis dit « C’est ça que je vais faire. Je veux faire un gros iPhone, c’est-à-dire une tablette ! Dès lors j’ai commencé les recherches pour la réalisation de ce projet. En 2009, j’avais tout ce qu’il fallait, tout était là, mais il me manquait les moyens financiers donc j’ai laissé cela de côté, en attendant d’avoir les fonds pour la réalisation.

Dans notre société, nous avons conçu les planches de la structure interne et le design de la tablette. Ensuite, nous avons contracté deux accords en Chine avec des usines : l’un pour l’assemblage de la tablette et l’autre pour le PCB ou la fabrication du circuit imprimé, toujours en suivant NOS planches.
Et si la tablette sort avec Android 2.3, nous travaillons à une mise à jour prochaine vers Android 4.0. D’ailleurs, la prochaine version de la Way-C, qui devrait être lancée au second semestre 2012, sera directement disponible sous Android 4.0. Dépassé par une demande croissante, VMK accélère donc la manœuvre autant qu’elle le peut. Mais cet engouement n’est pas seulement l’affaire de ses territoires de prédilection pour le lancement de la Way-C (Congo et 11 autres pays d’Afrique). « Nous venons de dépasser le cap des 10.000 réservations avec plus de la moitié venues d’Europe (dont près de 3500 pour la France), nous annonce fièrement Vérone Mankou. « Et, chose inattendue, nous avons maintenant des demandes de distribution dans l’Europe de l’est, le Vietnam, l’inde, et l’Amérique centrale ».

L’ambition du jeune entrepreneur ne s’arrête pas à la tablette — et ses déjà programmées déclinaisons futures — puisque la Way-C est suivie de près par un smartphone, qui voit sa date de lancement annoncée pour mars prochain.
Son nom de code « BX1″ et son look ne s’approche pas d’une vieille Citroën mais d’un AndroPhone au revêtement proche de celui de la tablette. Vérone Mankou le décrit comme un produit doté de « la puissance d’un iPhone 3GS, avec un écran de meilleur qualité et un prix très, très, abordable. » (SOURCES: http://diasporas-noires.com/verone-mankou-artisan-de-la-tablette-congolaise


jeudi 26 avril 2012

Introduction à Moi, laminaire... d'Aimé Césaire

Fruit de la collaboration et de l’érudition de trois fervents admirateurs de l’œuvre d’Aimé Césaire, cette édition critique du dernier recueil est un modèle du genre : retraçant la genèse de l’œuvre et proposant les fac-similés de tous les manuscrits disponibles, l’étude met en évidence la portée et la force de ce bilan poétique, qu’elle commente pas à pas.

L’ouvrage est méthodiquement composé d’une triple introduction qui énonce le regard porté par les trois auteurs sur l’ensemble du recueil et la méthode adoptée, au croisement de la critique génétique et de l’exégèse ; d’un dossier génétique précis, rappelant l’histoire de la progressive constitution du recueil, sous le signe de relectures et reprises nombreuses ; du texte lui-même, systématiquement accompagné d’un appareil de notes et d’un commentaire ; d’un dossier sur la « fraternité caraïbe » qui a uni Aimé Césaire et Wifredo Lam, constitué des poèmes écrits par Césaire à partir du travail du peintre, de ceux qui lui rendent hommage, et d’écrits sur Wifredo Lam signés Césaire, Leiris, Mabille ; d’une bibliographie sélective des travaux consacrés à Moi, laminaire… enfin.
Si la présentation générale est parfois gênante (caractères gras pour les poèmes, qualité relative des fac-similés, style télégraphique des commentaires), on ne peut que se réjouir de la publication de cette édition critique d’un recueil trop souvent mal lu : trente ans après la parution de Moi, laminaire…, il était nécessaire de pouvoir disposer d’un tel outil. Sans aucun doute, la complicité qui liait à Césaire Lilyan Kesteloot trouve-t-elle ici un magnifique écho : Césaire n’avait pas manqué de noter que la thèse de cette pionnière (Les écrivains noirs de langue française, naissance d’une littérature est en 1961 la première thèse consacrée à ce corpus) rédigeait l’histoire des « insolites bâtisseurs » dont il était. Avec Mamadou Souley Bâ, remarquable universitaire de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar régulièrement associé aux recherches du Centre International d’Études Francophones de la Sorbonne, et René Hénane dont l’élégance et la rigueur intellectuelles s’épanouissent au contact de la force péléenne de la poétique césairienne, elle déploie une énergie convaincante au service, toujours, de la plus grande diffusion possible de l’œuvre de Césaire. LIRE LA SUITE ICI http://www.culturessud.com/contenu.php?id=661

1938: LA GREVE DES CHEMINOTS DE THIES



En septembre 1938, un an exactement avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, éclatait à Thiès, sur le réseau Dakar-Niger, la première grève ouvrière de masse. Elle devait se solder par une répression féroce que le régime colonial tenta de justifier, à l’époque, par la gravité de la conjoncture internationale et la menace, non moins grave, que cette grève faisait peser sur la mise en oeuvre, en cas de conflit, du plan de mobilisation générale en A.O.F. 
Signe avant-coureur d’une prise de conscience des masses laborieuses dans la communauté de leur condition sociale, à la fois grève revendicative et grève révolutionnaire, elle prit naissance, non pas parmi les cadres, ceux que l’on appelait à l’époque les « intellectuels », mais dans la catégorie des travailleurs jugée la moins consciente, chez les « gagne-petit ». 
Mamadou Seyni Mbengue évoque dans ces pages brûlantes les journées de fièvre de cette grève tragique qui si elle n’eut pas le même retentissement et la même portée que la grève historique des usines Mac Cormick - qui est à l’origine de la fête du travail du 1er mai - se révéla au moins comme la première passe d’arme d’un syndicalisme de combat qui n’en était pourtant qu’à ses premiers « balbutiements ». 
C’était un mardi du mois de septembre 1938. L’hivernage battait son plein. On était à l’époque de la floraison des arachides. Emergeant de leur gaine verte, les premières tiges de mil pointaient, vers un ciel délavé, leurs épis chargés de pollen doré. Dans la cité du rail où les feuillages des caïlcédrats, se jouant des rayons du soleil, projetaient sur le sol leur dentelle d’ombre et de lumière, la sirène du dépôt déchira l’air calme du matin. Mais ce jour-là, la presque totalité des travailleurs du Dakar-Niger ne répondit pas à l’appel quotidien de huit heures. Celui-ci marque le début d’une intense activité dans les ateliers, au milieu de l’atmosphère brillante, que dégagent les foyers incandescents du métal en fusion, le bruit des marteaux-pilons et le grincement des laminoirs que scande la note aiguë des sifflements des trains. 
Au passage à niveau qui marque l’entrée de la cité Ballabey, siège des ateliers et des bureaux des Chemins de Fer Dakar-Niger, un barrage était dressé, gardé par 45 agents appartenant à la police municipale ou à celle du réseau, 5 gardes de cercle et 6 gendarmes, dont 3 européens. Il était 7 h. 30 environ. Sortant des quartiers indigènes tout proches qui bordent la cité et des rues avoisinantes, des groupes compacts d’ouvriers et de bureaucrates viennent s’agglutiner devant l’entrée du dépôt. LIRE LA SUITE ICI
 http://ethiopiques.refer.sn/spip.php?article249

LIVRES: QUELQUES OUVRAGES DE T. OBENGA



mercredi 25 avril 2012

DÉCOUVERTES: De l'eau sous le désert et la savane africaine

Le volume d’eau souterraine du continent représente plus de cent fois la pluviométrie annuelle du continent et vingt fois la réserve en eau douce des lacs africains. 

100 FOIS PLUS D’EAU SOUTERRAINE QUE D’EAU DE PLUIE
Cette évaluation est obtenue à partir de la compilation de cartes et de mesures hydrographiques et géologiques effectuées dans des régions non continues, faute d’études exhaustives. Aussi ne faut-il pas s’étonner de la prudente marge d’erreur avec laquelle les scientifiques donnent leur résultat : 660 000 m3  en moyenne, la fourchette s’étalant de 360 000 m3 à 1 750 000 m3 . Néanmoins, le volume moyen d’eaux souterraines estimé en Afrique correspond à plus de 100 fois la ressource annuelle en eau renouvelable (pluie) et 20 fois la réserve en eau douce des lacs africains.
DES TERRES AQUIFÈRES DE DIFFÉRENTS TYPES
« Les pays d’Afrique centrale, de la Guinée à la République démocratique du Congo, sont bien nantis en nappes phréatiques »,  explique Éric Servat, directeur du laboratoire Hydrosciences à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). L’eau souterraine réagit beaucoup plus lentement aux conditions météorologiques que l’eau de surface (fleuve, lac). Globalement, on distingue trois types d’aquifères. « Situés à quelques mètres ou dizaines de mètres de profondeur, les aquifères superficiels sont faciles à étudier par les ingénieurs afin de fixer un débit limite puis de les rendre accessibles aux populations ; mais ils sont aussi vulnérables à la pollution induite par l’homme (produits chimiques, bactéries),  explique Éric Servat. D’autres, plus profonds, bénéficient d’une bonne recharge à partir des pluies ou des rivières. Quant aux nappes fossiles, dotées d’un taux de renouvellement très lent voire nul, elles doivent être exploitées avec beaucoup de sagesse, pour ne pas répéter les erreurs d’assèchement commises en Libye. Enfin, certains ne sont pas exploitables tels quels car ils sont naturellement chargés en éléments chimiques toxiques (fluor, arsenic) »,  poursuit l’hydrologue qui plaide pour davantage d’investissements financiers et politiques de la part des États africains. (Sources: http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Sous-le-desert-et-la-savane-africaine-l-eau-_EP_-2012-04-24-798583)

mardi 24 avril 2012

SANKARA & L'EDUCATION DE NOS ENFANTS


Pour nous, éduquer un enfant c’est le former, le rendre utile à lui-même, à la société, c’est-à-dire l’aider à s’adapter, à se transformer, à s’améliorer au contact des situations nouvelles voulues ou imposées. C’est l’amener à savoir apporter sa contribution de travailleur conscient capable de juger et d’agir, de s’engager et de participer à la construction nationale avec le peuple.
Eduquer un enfant c’est former un partisan du peuple doté d’un sens de patriotisme, de civisme et de bonne moralité et apte à accomplir les tâches qui concourent au bonheur de son peuple. C’est former un homme conscient des responsabilités qui l’attendent, un formateur, un agent de développement.
L’éducation s’intéresse donc à l’enfant dans toute sa dimension physique, affective et intellectuelle. L’action éducative est permanente et le séjour à l’école n’en est qu’une séquence, mais une séquence très importante.
L’école doit certes apprendre à lire, à écrire, mais l’école doit surtout apprendre à l’enfant à compter, non pas compter ses doigts en rêvant, mais à compter sur ses propres forces.
Mettre un enfant à l’école c’est donc investir. C’est un investissement en argent, en temps et en espoir, et comme tel, il doit être rentabilisé. L’échec n’est pas permis (...)
Nous apprécierons la rentabilité de notre système, non pas par les résultats d’une sélection à outrance, mais par les fruits d’une formation complète de l’enfant, telle que nous la souhaitons dans notre éducation. La qualité du niveau que nous recherchons ne saurait être le fait d’une forte sélection.
Tout en combattant l’enseignement au rabais, nous combattrons l’élitisme, solution de facilité et d’injustice qui nous ôterait le droit de nous dire serviteurs du peuple (...).L’une des tâches les plus urgentes à résoudre par notre Révolution sous peine de se retourner en son contraire est bien celle de l’éducation de nos enfants. Il faut apprendre à l’enfant à être d’abord et avant tout un être social, c’est-à-dire un homme et non un individu. Il faut que l’école nouvelle et l’enseignement nouveau concourent à la naissance de patriotes et non d’apatrides. 
(Discours du 17 octobre 1986)

dimanche 22 avril 2012

L'Institute of Black Invention and Technology



Il est bien connu que les Africains Américains ont apporté une variété d'innovations de tout sorte dès les tuut premiers processus de nettoyage à sec au procédures chirurgicales novatrices en ce qui concerne la santé de l'oeil. Depuis des siècles, des noirs ont changé le paysage américain grâce à leur ingéniosité et leur inventivité, menant la bataille pour que les pionniers à venir aident à agrandir ce superbe héritage. La mission de l'Institute of Black Invention and Technology consiste à s'assurer que les étudiants des collèges et les jeunes noirs connaissent le passé et de les aider à continuer à façonner l'avenir.
Fondé par les époux  Carroll et Sandra Lamb , l'institut est essentiellement un musée itinérant, qui amène son exposition sur la route et visite différents campus de districts scolaire à travers le pays. Alors que l'Institut est actuellement installé à Kansas City, NewsOne a échangé avec Mr. Carroll Lamb sur l'élan qui fait vibrer l'Institut et sur ses objectifs futurs.
NewsOne: Comment est né l'Institut et en quoi consiste son travail ?
Carroll Lamb: L'institut a été fondé par mon épouse et moi, il y a à peu près 12 ans. Nous avons une exposisition principale connue sous le nom de Black Inventors Showcase, qui comprend quelques 100 inventeurs noirs, leurs inventions, leurs portraits, leurs biographies et les schémas de brevet. Nous avons également un programme scolaire portant le nom de  Traveling Trunk of Black and Hispanic Inventors.”(Coffre itinérant des Inventeurs Noirs et Hispaniques). C'est une exposition qui se déroule dans les écoles publiques, ce qui explique notre présence à Kansas City, et nous leur parlons de 15 à 18 inventeurs.
Nous engageons les jeunes dans dialogue de manière à ce qu'ils comprennent ce qu'est une invention, ce qu'est une innovation et ce qu'est un brevet. Nous les encourageons également à profiter du STEM, c'est à dire les cours de Science, Technologie, Engineering et de Mathématiques dans leurs écoles. C'est là que se trouvent les emplois actuellement, et c'est là que se trouveront les emplois dans l'avenir. Nous voulons envisager le marché de l'emploi au-delè du fait de devenir un artiste ou un sportif.
NO: Qu'est qui a inspiré pour lancer cet Institut ?
CL: Mon épouse et moi nous trouvions à Philadelphia au Black cultural expo, et l'une des choses qu'on a vu lors de l'événement c'est un musée itinérant de Los Angeles qui portait sur les inventeurs Noirs. Nous en savions beaucoup sur l'histoire des Noirs, mais très peu sur les Inventeurs Noirs, ce qui est très vrai pour la plupart des personnes aujourd'hui. Mon épouse est dans le secteur de l'éducation de la petite enfance et a pensé que ce serait vraiment super pour les petits. J'ai pensé que nous pouvions informer tout le mont , et nous avons donc commencé à construire notre propre musée itinérant. LIRE LA SUITE ICI: http://guyzoducamer.afrikblog.com/archives/2012/04/22/24077786.html

LE LANGAGE SYMBOLIQUE DU PAGNE AFRICAIN


Raul Cuero : scientifique afrocolombien, inventeur et chercheur à la Nasa



Né sans le sous à Buenaventura, Raúl Cuero est aujourd'hui un prestigieux scientifique, inventeur et détenteur d'un Ph.D. en Microbiologie. Il vient de publier un nouveau livre ‘La mente de la mente’ sur les limites de la créativité. Il a échangé avec SEMANA depuis la ville de Houston. LIRE L'ENTREVUE ICI: http://networkedblogs.com/wJPsV

UGANDA'S ELECTRIC CAR



The first electric car in the country is a two seater, 18 horse-power car that can reach top speeds of 60km per hour. The car was developed by university students.