jeudi 2 mai 2013

Angola /pétrole : une nouvelle loi qui bouleverse banques et dollar

Petite révolution financière à prévoir en Angola ... et plus largement dans le secteur pétrolier et sur le marché des devises. Une nouvelle loi impactant directement les compagnies pétrolières devrait faire du bruit dans Landerneau … et bien au delà. Cette dernière impose aux majors opérant dans ce pays – important producteur de pétrole – et à leurs prestataires de services de régler leurs dépenses en monnaie locale (à compter du 1er juillet 2013) et via un compte bancaire domicilié en Angola. De quoi bouleverser la donne … Alors que ces paiements s’effectuaient jusqu’à présent principalement à l’étranger et en dollars.  Les économistes estiment ainsi que le système bancaire angolais va devoir faire face à un afflux massif de capitaux et à une augmentation importante du nombre de transactions s’il veut pouvoir répondre aux besoins des acteurs pétroliers. Si le Fonds monétaire international (FMI) se réjouit pour sa part de la mise en œuvre progressive de la loi, estimant qu’elle devrait permettre le développement du secteur financier et encourager l’innovation, il redoute toutefois que les banques locales voient leurs résultats croître très rapidement. Ce qui, le cas échéant, créerait un terrain propice à la prise de risque et à l’explosion du recours au crédit, selon lui. Le gouverneur de la banque centrale, José Massano, n’y voit quant à lui que des avantages, estimant que la nouvelle législation permettra au pays de gérer les flux financiers du pétrole grâce aux capitaux qui passeront désormais par la banque centrale d’Angola. Selon lui, les nouvelles mesures, devraient doper l’économie nationale et équilibrer le marché des changes angolais.
Toutefois, la banque centrale angolaise a tenu à souligner la nécessité de garantir la stabilité de la monnaie nationale, des réserves de change et du volume de liquidités en circulation pour éviter toute inflation et tout déséquilibre budgétaire. READ MORE: http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-10718.html

dimanche 21 avril 2013

HOMMAGE A CHINUA ACHEBE

Chinua Achebe est décédé le 21 mars 2013 à Boston. Des déclarations et des hommages à cet auteur emblématique ont afflué depuis la nouvelle de son décès, rapporté largement dans toute la communauté internationale. Né le 16 novembre 1930 dans l’Etat ouest africain du Nigeria, colonisé par les Britanniques au cours de la fin du 19ème siècle, Achebe était originaire de la nation Igbo basée dans la partie orientale du pays. Ses observations au cours de son enfance et sa jeunesse ont formé son style et ses thèmes. En 1948, il partit étudier la médecine à l’université d’Ibadan. Toutefois, au bout d’une année il a compris que sa vocation était la littérature. Son premier roman Things fall part a été publié en 1958 juste deux ans avant que le Nigeria n’accède à l’indépendance. Ce livre est le premier d’une trilogie qui examine l’impact dévastateur du colonialisme sur la culture et la société africaines. Il a été suivi par No longer at ease, publié en 1960 et Arrow of God paru en 1964. Things fall part montre Okonkwo comme un des protagonistes qui représente le défi auquel les Africains ont dû faire face lors de l’installation de l’impérialisme sur le continent. No longer at ease se déroule à la veille de l’indépendance nationale, lorsque les protagonistes, le petit-fils d’Okonkwo, revient chez lui après avoir été éduqué en Grande BretagneLe personnage principal prend un emploi dans le service civil colonial et découvre que son salaire est inadéquat pour sa survie et celle de sa famille élargie. Plus tard, il accepte des pots de vin, se fait attraper et est inculpé par les Britanniques. Le troisième roman, Arrow of God, l’histoire est basé sur un fait véritable d’un prêtre traditionnel qui refuse de collaborer avec le colonialisme. Le roman illustre le degré de résistance au colonialisme qui existait en Afrique lors de l’invasion des Européens. 

NKA 1- MBONGE (WAKA): MUSIK URBAINE & CONSCIENTISATION


jeudi 14 février 2013

L’intervention française au Mali et les critiques contre Samir Amine de la « Gauche anti guerre » des pays occidentaux


Une chronique de Ibrahima Sene

Depuis que le professeur Samir Amine a publié, en janvier 2013, un texte sur le «Mali», des voix se font de plus en plus entendre, en Occident, pour tenter de démontrer son prétendu « renoncement » à ses positions « anti guerres de gauche », et son alignement derrière la « politique néocoloniale » que la France, sous Hollande, serait entrain de mettre en œuvre au Mali, pour y sauver les intérêts de ses entreprises capitalistes et restaurer le pouvoir de sa nébuleuse « France Afrique » dans ce pays ! Parmi celles-ci, l’on peut citer, sans être exhaustif, les réactions de Paul Martial dans son texte, intitulé « Sur le soutien de Samir Amine à l’intervention militaire de la France au Mali » (30 janvier 2013), et celles de « Communauté : les anti - capitalistes », dans leur texte intitulé « Ex-gauche anti guerre en Occident et gauche anti impérialiste au Sud », signé par Bruno Drweski et Jean Pierre Page.
A la lumière de ces critiques, l’on peut se rendre compte que la crise au Mali a montré de façon stupéfiante, à quel degré d’aveuglement idéologique une frange de la gauche peut elle être encore atteinte, alors que l’on espérait qu’on s’en était guéri définitivement, après la chute de la « muraille de Chine », suivie de celle du « mur de Berlin » et de l’effondrement du camp socialiste en Europe de l’Est. Mais rien n’y fait. Elle continue d’analyser les crises, partout dans le monde, du point de vue des visées impérialistes, sans tenir compte des rapports de forces et des enjeux de pouvoirs que comportent ces crises dans les pays concernés par ces visées. C’est ainsi que ce qui se passait dans les pays de l’Est ne les intéressait pas. Ils ne voyaient dans les problèmes connus dans ces pays que de la subversion impérialiste. Ce sont ces mêmes œillères idéologiques qui sont aujourd’hui portées pour analyser la crise au Mali et l’intervention militaire française dans ce pays, pour n’y voir que la continuation, par le gouvernement socialiste de François Hollande, de la politique néocoloniale française dans ce pays. Pourtant, une simple analyse de la chronologie du déroulement des évènements au Mali, qui ont occasionné cette intervention, aurait pu les aider à faire une lecture plus conforme à l’idéal de gauche dont ils se réclament. LIRE LA SUITE ICI: http://www.pambazuka.org/fr/category/features/86223

Renforcer la conscience noire améliore les résultats scolaires des afrobrésiliens


La Loi 10.639/03, qui rend obligatoire la discipline “Histoire et Culture Africaine et Afrobrésilienne” dans les établissements d'enseignement, vient de compléter une dizaine d'année de vigueur. L'École-Classe Nº 47, du primaire, située dans la région administrative de Ceilândia, dans le District Fédéral dans un secteur considéré à risque, est une référence dans son implémentation. Voilà sept ans que l' EC 47 réalise toute l'année le Projet Fierté et Conscience Noire dont le point culminant se déroule durant le mois de Novembre, à l'occasion de la célébration de la Journée Nationale de Zumbi et de la Conscience Noire. Chaque classe débute l'année en choisissant un pays africain à étudier, à découvrir et à connaitre. Lorsque les activités en arrivent à leur comble, se tient une fête à laquelle la communauté est également invitée. Au programme, il y a la présentation des travaux réalisés, l'exposition de la Galerie africaine, le Défilé de la Beauté Noire, entre autres activités. À la bibliothèque, les livres de littératures contemplent la diversité. Pareil pour les oeuvres didactiques et les thématiques choisies pour être travaillées tous les deux mois. Pour réaliser le projet, la directrice Andréa Faria, les fonctionnaires et les enseigants ont également dû apprendre l'histoire de l'Afrique et des afrodescendants. Quand ils étaient de l'autre côté en tant qu'élèves, l'enseignement était encore exclusivement tourné vers la vision eurocentrique du monde et “les gens ne voient le noir que comme quelqu'un qui a été mis en esclavage, sur le poteau de torture”, rappelle l'éducatrice. LIRE LA SUITE ICI: http://guyzoducamer.afrikblog.com/archives/2013/01/20/26189486.html

Adalberto Camargo le Premier Député Fédéral Noir pour São Paulo se raconte (I)


Premier Député Fédéral Noir  pour  São Paulo dans les années 60, il a survécu à une enfance marquée par l’absence de ses parents, à l’intérieur de l’État, et la dureté des plus petits boulots, lorsqu’il s’en alla pour la capitale  pauliste,  avant de devenir un homme d’affaires à succès. Homme politique conscient de son rôle dans le processus de conquête socio-économique des communautés noires, brésilienne et mondiale, il encouragea le rapprochement du Brésil avec le Continent Africain. Adalberto Camargo nous raconte son histoire, une saga victorieuse. 
 Portal Afro – Pouvez-vous nous parler de votre enfance et nous dire quelle fut votre plus grande motivation durant cette période de votre vie?
Dep. Adalberto Camargo – Je suis né à Araraquara et j’ai perdu ma mère alors que j’avais  entre 3 et 4 ans. Nous étions quatre frères et on nous a “donné” à des personnes proches de ma mère. Je suis allé dans une ferme, à São José de Rio Preto, pour être éduqué par un oncle marié à une italienne, Tante Catina, qui avait 14 enfants. Je faisais toutes sortes de tâches d’un travailleur rural et ma tante m’a appris à écrire mon nom. Puis, vers mes 13 ans, ils ont décidé de me faire retourner à  Araraquara. Je ne voulais pas et à la gare d’Araraquarense, je me suis mis à pleurer. Tia Catina m’a donné une tape dans le dos en disant: “Vas-y vivre ta vie. Ne t'abaisse jamais devant personne. Si un jour tu le fais, ne dis à personne que tu es mon neveu. Tu me ferais honte. Tu dois être fier ”. LIRE LA SUITE ICI: http://guyzoducamer.afrikblog.com/archives/2007/12/24/7340842.html

LE MEDU NETER, UN HERITAGE AFRICAIN A PERPETUER, UNE LANGUE CLASSIQUE A REDECOUVRIR


AFRICA STRAIGHT UP