dimanche 23 septembre 2012

CARTHAGE : UNE DEMOCRATIE NEGRO-AFRICAINE ANTIQUE



Les phéniciens étaient les peuples noirs autochtones de ce qui correspond aujourd’hui à Israël, le Liban, la Palestine et la Syrie. Djahi (la Phénicie) a joué un rôle civilisateur considérable dans tout le bassin médittéranéen et c’est elle qui a fait entrer l’Europe dans l’histoire en -1500 en introduisa
nt l’écriture en Grèce comme le rapporte Cheikh Anta Diop. En – 814, les mêmes phéniciens fondent la colonie de Kaarta (Carthage). Il convient de s’attarder sur les institutions carthaginoises et du rôle pionnier de cet état noir dans l’élaboration de la démocratie et du mode de gouvernement le plus répendu au monde : la république.

Le savant grec Aristote a laissé à la postérité une description des institutions de Kaarta et nous montrent que la démocratie existait en Afrique noire à l’état le plus avancé à l’époque. Aristote qualifie la constitution de cet état d’« excellente » et de « supérieure » à ce qui se fait à Sparte (Grèce) et en Crète. Il dit ensuite que le peuple de Kaarta était très respectueux des institutions et les dirigeants n’étaient pas des tyrans. Les soulèvements populaires étaient rares et minimes. On peut penser que c’est la tradition noire africaine de respect de l’autorité qui a pu assurer la stabilité de cet état.

Carthage était dirigée par des chefs d’état élus par le peuple, qui étaient issus de familles précises, et qui devaient gérer le pays au côté des vieux (sénateurs). 104 personnes étaient également élues pour surveiller les institutions. Si les chefs d’état et le sénat n’arrivaient pas à s’accorder sur une loi, la décision revenait au peuple qui tranchait par référendum. 

On a donc en Afrique noire en -340 au moins, un pouvoir éxécutif représenté par les rois, un pouvoir législatif représenté par le sénat, un pouvoir judiciaire représenté par les 104 et un recours au peuple par le référendum. Il n’y avait pas de référendum ni de chefs d’état élus dans les constitutions avec lesquels Aristote a comparé Carthage. L’Afrique noire a donc été en avant-garde dans l’élaboration des institutions républicaines et de la démocratie. 


Source : Université de Fordham, New York
Illustration : reconstitution de Carthage par l’archéologue L. Aucler 

mercredi 5 septembre 2012

DECOUVERTES ARCHEOLOGIQUES AU SENEGAL: DES PIECES QUI REMONTENT A UNE PERIODE ENTRE 7000-2500 av JC


Des vestiges historiques de plusieurs milliers d'années ont été découverts à Dakar après de récentes pluies diluviennes.
La découverte a été révélée par des chercheurs de la première université publique du Sénégal. Selon Alioune Dème, enseignant-chercheur à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ces pièces archéologiques pourraient remonter à une période comprise entre 7.000 et 2.500 ans avant Jésus Christ. Des analyses approfondies vont être menées pour procéder à une datation exacte.
Ces analystes devraient prendre un peu moins d’un moins.
Ces pièces ont été mises au jour après les fortes pluies enregistrées à Dakar le 26 août, dans le quartier de Ouest-Foire, a expliqué Moustapha Sall, également enseignant-chercheur à l'Ucad. 
“En visitant une zone inondée, je suis tombé par hasard sur ces pièces archéologiques exhumées, qui comprennent notamment des tessons de poterie, des coquillages perforés qui sont des restes d'aliments réutilisés en objets de parure, des scories en fer et des pierres microlithiques dont des lamelles qui devaient servir à couper ou dépecer, a affirmé Moustapha Sall. (SOURCES: http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2012/09/120904_senegal_archologie.shtml)